« Imaginez avec moi notre pays comme il pourrait être… un pays de cœur et d’avenir, où tous les Canadiens peuvent réussir, participer et réaliser leur plein potentiel. » C’est l’appel du devoir qu’a lancé David Johnston, gouverneur général du Canada et président d’honneur du réseau des fondations communautaires canadiennes, en prévision du 150e anniversaire du pays, en 2017.

L’un des principaux volets de cette vision, c’est que chaque municipalité canadienne soit desservie par l’une des 191 fondations communautaires d’ici cette année anniversaire, et que toutes les collectivités puissent avoir accès à des fonds et des ressources pour concrétiser leurs priorités locales et appuyer des initiatives communautaires essentielles. Rassembleurs par excellence, les fondations communautaires se consacrent depuis près d’un siècle à bâtir, au profit de tous les citoyens canadiens, des milieux où il faut bon vivre, travailler et s’amuser. Elles sont devenues les champions collectifs de la noble cause du gouverneur général.

Pour sa part, la Fondation communautaire d’Ottawa a ratissé très large et, grâce à l’établissement de fonds communautaires régionaux, elle est parvenue à tisser des liens avec des municipalités qui n’avaient auparavant pas accès aux ressources et aux connaissances spécialisées d’une fondation communautaire. Depuis la création d’un tout premier fonds régional à Grenville-Nord, la Fondation a récemment collaboré avec le comté de Lanark-Nord en vue de créer un nouveau fonds ciblant les cantons de Mississippi Mills, Carleton Place et Beckwith (y compris Almonte, Packenham et Ramsay) au profit de 71 organismes de bienfaisance et de nombreux donateurs.

À l’heure actuelle, la Fondation dessert également bon nombre d’organismes de bienfaisance et de donateurs à l’extérieur de ses frontières municipales, dont dans les régions du lac Massawippi et de Chelsea, au Québec. L’actif de ces fonds continuera de croître grâce à l’appui de résidents et d’organismes locaux, constituant pour le mieux-être de ces communautés un avantage à long terme. « Le grand avantage pour les municipalités, c’est de pouvoir tirer profit de nos connaissances particulières en gestion de fonds de dotation et de placements, de déclarer Dan Brunette, Directeur, Développement et services aux donateurs, auprès de la Fondation communautaire d’Ottawa. Et c’est sans compter qu’ils feraient l’économie du fardeau administratif qu’impose l’exploitation d’une fondation privée. »

La Fondation communautaire a également travaillé en étroite collaboration avec des intervenants de cantons, de villages et de hameaux ruraux, prodiguant des suggestions et des conseils sur toute sorte de sujets, de la collecte de fonds jusqu’au subventionnement communautaire. D’autres discussions préliminaires ont présentement lieu avec des intervenants de la région de Cornwall (Stormont, Dundas et Glengarry) et la Fondation compte élargir ses efforts de sensibilisation aux comtés de Prescott-Russell et de Renfrew ainsi qu’à toute la région de l’Outaouais d’ici 2017. Au bout du compte, la portée de la Fondation communautaire d’Ottawa pourrait bientôt s’étendre sur des centaines de kilomètres au-delà des limites de la ville, lui permettant de desservir près de 1 200 organismes de bienfaisance supplémentaires et des centaines de milliers de résidents de l’Est de l’Ontario et de l’Ouest du Québec.